Le secteur de la santé au Togo franchit un nouveau palier dans sa quête de professionnalisme et de rigueur. Depuis le 23 août 2024, un arrêté ministériel impose un code vestimentaire strict à tout le personnel des formations sanitaires publiques, privées et confessionnelles du pays. Une réforme qui conjugue hygiène, identification et discipline pour transformer l’expérience des soins.
Sous l’impulsion du professeur Tchin Darre, ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, chaque corps du personnel médical dispose désormais d’une tenue dédiée spécifique. Blouse blanche pour les médecins, chirurgiens-dentistes et pharmaciens. Tenue rose rayée pour les sages-femmes, ensembles verts pour les techniciens de santé et anesthésistes, et un uniforme blanc et bleu pour les agents de rééducation. Même le personnel administratif et les agents de la morgue ne sont pas oubliés, avec des tenues adaptées à leurs fonctions.
De plus, chaque tenue portera une identification claire avec le nom, la qualification et le titre du professionnel, facilitant ainsi l’interaction avec les patients. Mais cette initiative va bien au-delà de l’esthétique. Les normes d’hygiène se raffermissent, notamment dans les services sensibles tels que les blocs opératoires et les laboratoires. Des équipements de protection, comme les surblouses et les sur chaussures, deviennent obligatoires dans les contextes à haut risque biologique.
Le Synphot admiratif
Avec cette initiative, le Togo trace une voie inspirante pour une santé publique plus sûre et respectueuse. En rappelant que le professionnalisme peut aussi s’exprimer à travers le code vestimentaire, cette évolution est saluée par le Synphot.
Pour garantir la sécurité et le confort, le port de chaussures fermées, silencieuses et antiglisse est maintenant une exigence. Par ailleurs, afin d’éviter la propagation des germes, le port des uniformes à l’extérieur des structures sanitaires est strictement interdit, sauf pour les missions extra-hospitalières.
Lire aussi : Togo : le ministre Darre harmonise la tenue vestimentaire des personnels de soins
Les établissements disposent de 6 mois pour se conformer à ces nouvelles règles, sous peine de sanctions. Une mesure que le ministre qualifie de « révolutionnaire ». Pour lui, cette mesure confirme la volonté des autorités sanitaires de garantir une hygiène optimale et de renforcer la confiance des patients envers le système de santé.