La Banque africaine de développement (BAD) a publié, en fin janvier 2020, un rapport sur les « Perspectives économiques 2020 ». Dans la note, la banque renseigne que le Togo dispose d’une économie « peu diversifiée ».
Dans le rapport, l’institution financière affirme avoir remarqué au Togo « un tissu industriel restreint et une valeur ajoutée manufacturière faible ». En réalité, précise-t-elle, « les crédits alloués au secteur agro-industriel ne dépassent pas en moyenne 0,5% des crédits à l’économie, alors que le secteur agricole est celui qui emploie le plus de personnes ».
Découvrir aussi : Coris Bank Togo a créé 91 emplois directs
Cela étant, « les inerties institutionnelles et les délais de structuration des projets freinent la dynamique du changement et les faiblesses structurelles réduisent l’efficience des investissements publics » a-t-elle renseigné.
Lire aussi : Zone Uemoa : les acteurs réfléchissent sur le futur du marché financier
Un regard analytique sur la situation permet à la BAD d’affirmer, sans risque de se tromper, que les principaux défis sont liés à l’accroissement de l’espace budgétaire et le financement bancaire des secteurs porteurs de croissance : « La pression fiscale, qui plafonne à 20 % du Produit intérieur brut (PIB), doit augmenter pour combler le gap infrastructurel (énergie, transport, télécom etc.), financer les réformes des secteurs à fort potentiels de croissance tels que l’agro-industrie, et allouer des ressources plus importantes au renforcement du capital humain ».
Voir aussi : Les banques centrales africaines traitent de la question de l’ECO