« La crise énergétique qui sévit depuis janvier 2024 dans notre région, principalement due au manque d’approvisionnement en gaz naturel, entraîne des délestages et perturbe nos économies », a posté la ministre déléguée chargé de l’Energie, Mila Aziable.
Face aux perturbations liées à la fourniture du courant électrique, la ministre déléguée chargé de l’Energie a brisé le silence. En touchant du doigt la cause des délestages auxquels la population est confrontée, Mila Aziable a abordé les besoins du Togo en énergie naturelle. Selon la ministre pour la satisfaction des besoins en gaz naturel, le Togo nécessite 35 000 MM BTU par jour.
Mais, la ministre relève que les fournitures sont insuffisantes, voire inexistantes par moments. Cette situation se traduit par des coûts de production élevés et des coupures régulières. Tout en relativisant la situation, la ministre indique que cette situation n’est pas propre au Togo. Elle indique également que les voisins pays voisins comme le Bénin et le Ghana, sont aussi concernés.
En réunion en début de semaine à Lomé,l’Autorité du gazoduc de l’Afrique de l’ouest (AGAO) a rassuré l’opinion sur l’amélioration de la situation. Mila Aziable avoue que pour l’année 2024, l’institution régionale se concentrera sur l’inspection du gazoduc, la sécurité de l’approvisionnement, l’élaboration d’un nouveau plan stratégique sur 5 ans, sans oublier la promotion et la gestion du projet du GAO.
Bras armé du ministère de l’Energie, la Compagnie énergie électrique du Togo (CEET) s’est déjà prononcée sur la situation, le 16 février dernier dans un communiqué. Elle a évoqué un retard dans la mise en œuvre de travaux de maintenance d’envergure, source de ces perturbations. Ces travaux débutés « le 22 janvier 2024 au Ghana et au Nigéria sur certaines infrastructures de production d’énergie électrique et de gaz naturel et qui devraient s’achever le 8 février 2024, ont connu malheureusement un retard dans la mise en œuvre », a indiqué la CEET.
Toutefois, on note ces derniers jours une baisse significative des délestages, trêve ou bout du tunnel ? Trop tôt pour pousser un ouf de soulagement. Tout compte fait le gouvernement poursuit ses efforts pour un retour à la normale.
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