Dans un contexte où l’inflation a longtemps pesé sur le panier des ménages togolais, le gouvernement veut stabiliser les prix des denrées alimentaires. A la veille des fêtes de fin d’année, la ministre du Commerce, Rose Kayi Mivedor, a réuni les importateurs de riz et d’huile en vue d’assurer la disponibilité de ces produits à des prix accessibles. Cette rencontre a eu lieu, ce jeudi 12 décembre à Lomé.
La stratégie gouvernementale semble porter ses fruits. En maintenant un dialogue permanent avec les opérateurs économiques, le ministère du Commerce a pu stabiliser les leviers inflationnistes du prix de l’huile et du riz. Ce qui a conduit à une diminution des prix, ces dernières semaines. « Suite à nos discussions, des mesures ont été prises, comme l’augmentation de la production pour l’huile, ce qui a ramené le prix du bidon de 25 litres à 25 000 francs, contre 32 000 francs en novembre. Le litre s’établit désormais à 1 000 francs », a déclaré la ministre.
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Le riz, autre pilier de l’alimentation togolaise a également bénéficié d’une réduction. Saad Bassam, importateur participant à la rencontre, confirme : « Le sac de 50 kg, vendu à 25 000 FCFA ou 26 000 francs auparavant, coûte aujourd’hui entre 20 500 et 21 000 francs. » Une diminution notable qui devrait faire souffler beaucoup de ménages.
Ces avancées sont le fruit d’une politique de dialogue actif entre le gouvernement et les opérateurs économiques, renforcée par un contrôle rigoureux sur le terrain. Les efforts ne se limitent pas aux denrées alimentaires. Rose Kayi Mivedor a également souligné l’impact positif de la baisse des prix des produits pétroliers, notamment du gasoil, sur les coûts de transport et, par extension, sur les prix des marchandises.
Cette rencontre a permis d’agir sur le prix d’huile, mais également contribue à soulager les consommateurs. Malgré ces efforts, les consommateurs restent vigilants. Les associations appellent à une surveillance accrue des marchés pour éviter tout retour en arrière.
Dans une période où chaque iota compte, cette baisse des prix représente une lueur d’espoir pour des milliers de ménages. Mais l’enjeu d’une stabilité durable reste entier. A l’approche des fêtes, les attentes de voir cette dynamique s’ancrer dans la durée reste le vœu des consommateurs.