Neuf personnes ont été tuées et 46 autres blessées par des explosions survenues mardi soir dans un camp militaire de la capitale tchadienne, N’Djamena, a annoncé mercredi à la presse le ministre de la Santé publique, Abdelmadjid Abderahim.
« Cinq décès ont été constatés dans les hôpitaux et quatre autres (sont) survenus dans des communautés. Les patients sont pris en charge totalement », a précisé le Dr Abderahim.
« Toutes les informations données sont vérifiables par la presse. Beaucoup de rumeurs parlent de dizaines et de dizaines de morts. C’est totalement faux. Les chiffres données sont réels », a martelé le ministre des Affaires étrangères et porte-parole du gouvernement, Abderaman Koulamallah.
Un incendie est à l’origine de ces explosions meurtrières, ont redit M. Koulamallah et ses collègues en charge de la Défense, de la Communication, de la Sécurité publique, de la Santé publique et de l’Administration du territoire lors d’une conférence de presse conjointe.
L’incendie a éclaté dans un camp de la réserve stratégique de l’armée dans le quartier de Goudji mardi vers 22H00 (21H00 GMT). « Les services de déminage ont remarquablement fait face à ce sinistre. Ils ont travaillé toute la nuit. Mercredi matin, tout est rentré dans l’ordre », a indiqué le ministre de l’Administration du territoire, Limane Mahamat.
Le président tchadien Mahamat Idriss Déby s’est rendu sur place mercredi matin pour constater les dégâts. Fin
Xinhua