Neuf hommes et deux femmes, tous de nationalité togolaise, ont été sauvés par la police nigériane à Bénin City, ont indiqué plusieurs sources médiatiques ce 9 décembre 2014. Il s’agirait de présumées victimes de trafic humain du Togo vers Benin City, capitale de l’État d’Edo.
Tout serait parti d’une fausse affaire de facilitation de voyage vers les Etats-Unis. Seulement, une fois sur place, le rêve américain se transforme rapidement en un chemin de croix. Et aucun saint à qui se vouer.
Guet-apens bien mûri
Le rêve du pays de l’Oncle Sam se révèle désormais plutôt un guet-apens. Mais, on ne peut pas en rire. Les ravisseurs, Y. Castle et N. Tobamawo, n’ont fait qu’appâter avec cette promesse qui sent du des burgers et du coca américains avec à la clé les buildings ou gratte-ciel infinis des grandes agglomérations du pays de Trump. Malheureusement c’est du trompe-l’œil.
Désormais, les proies de nos ravisseurs se retrouvent dans de beaux draps, des situations difficiles corsées par l’obligation qui leur est faite de travailler comme des forçats. Bien malins et ingénieux, les ravisseurs profitaient de « ces temps de vaches grasses » pour faire de l’extorsion de l’argent auprès de leurs familles. La vie est belle !
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Mais, le malheur a changé de camp, le jour où l’une des victimes a fini par s’échapper pour aller vite porter l’affaire devant la police togolaise. Et sans attendre, celle-ci n’a pas hésité à rentrer en contact avec celle du Nigéria via Interpol.
Et de file à l’aiguille, l’intervention de la Police nigériane a permis de libérer les victimes et d’arrêter les deux trafiquants. Jour d’allégresse !
Ainsi débute la descente en enfer des ravisseurs.
Il faut toujours crier haut et fort. Ces différents réseaux de trafiquants se retrouvent souvent dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, tels que le Ghana, le Nigéria ou encore la Côte d’Ivoire. Et ils ont mille tours dans leurs sacs de sorte leur victime sont parfois des individus au profil qui ne se prête à succomber à ces types de pièges.
L’appel est encore lancé, on ne le dira jamais assez. Vigilance ! car ces formes de pièges peuvent être fatal.
