C’est depuis le 1er janvier 2023 que le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) au Togo a connu un relèvement, il est passé de 35 000 à 52 500 FCFA. Un an après, le Mouvement Martin Luther King (MMLK), triste, relève la non application du nouveau Smig dans certaines sociétés et appelle le gouvernement à intervenir.
Selon le MMLK, cette revalorisation reste un effet d’annonces et n’a pas d’incidences effectives sur la vie des travailleurs des catégories professionnelles concernées. Et de relever « les employeurs en profitent pour menacer de licenciement les travailleurs s’ils continuent de réclamer l’application de cette décision du gouvernement et c’est dans les sociétés de la zone franche que cela se passe souvent ».
» Malgré les cris de détresse des Togolais, rien ne se fait et tout porte à croire que les décideurs ne semblent pas être concernés. Comment une décision de cette ampleur est foulée impunément aux pieds par les employeurs dont la plupart sont venus de l’extérieur ? Il est clair que l’euphorie et la joie suscitées par cette revalorisation du SMIG auprès des travailleurs du secteur privé togolais n’est que de courte durée », indique le MMLK.
Cependant, le MMLK attire l’attention du gouvernement sur « l’attitude cynique des employeurs qui refusent systématiquement d’appliquer le nouveau SMIG et espère qu’il va tirer les conséquences de cette défiance ».