Il faut y croire. Recruter des professionnels africains à distance, serait rentable pour les entreprises qui peinent à trouver du personnel là où elles sont basées. Et ce n’est pas Nicolas Goldstein, administrateur de la FrenchTech Maurice, et co-fondateur de Talenteum.Africa, qui le démentirait. D’ailleurs, ce dernier, sur le site info-afrique, donne 03 bonnes raisons de s’y mettre. Tout d’abord, vous trouveriez les talents qu’il vous manque. Deuxièmement, vous réduiriez vos coûts. Troisièmement, vous aideriez l’Afrique à se développer.
Selon les statistiques, l’Afrique a la population la plus jeune au monde et produit de plus en plus de diplômés à la recherche d’un emploi.
Aux Etats-unis, sur la base d’une journée de travail de 08 heures pour un minimum de 22 jours ouvrables, le salaire minimum mensuel revient à 1 276 $US. En Europe, par exemple en France, le salaire minimum interprofessionnel (SMIC) est d’environ 1 539 € (Insee). C’est tout le contraire, dans une bonne partie de l’Afrique, avec les niveaux de salaire minimum beaucoup plus faibles. Par exemple, au Togo, le salaire minimum mensuel imposé par le gouvernement est d’environ 57 €. Cependant, les salaires mensuels pour le travail à distance dépassent ce montant. En sus des coûts du salaire brut, il faut y ajouter les charges sociales et surtout le coût des positions de travail et les outils informatiques nécessaire pour travailler, surtout à distance.
Les employeurs étrangers offrant des emplois décents en Afrique recevraient certainement un nombre important de candidatures à partir desquelles choisir les meilleurs candidats. Dans son rapport sur les tendances mondiales de l’emploi en 2019, l’Organisation internationale du travail (OIT) affirme que “la croissance de la main-d’œuvre” en Afrique, en particulier dans la région subsaharienne, “nécessite la création davantage d’emplois décents”.
Selon des sources de l’OIT et de l’Onu, “le manque d’emplois de qualité et la prévalence de la pauvreté au travail sont également des facteurs clés poussant à la migration”. Grâce au travail à distance, les employeurs étrangers peuvent offrir des possibilités internationales de travail aux talents africains et les permettront de rester dans leurs pays d’origine. Ceci aura un effet d’entraînement positif : ils ne seront plus obligés de quitter leurs familles et amis et être « coupés » de leurs cultures. En outre, ils pourront dépenser leurs salaires localement – ce qui contribuera au développement de leurs pays respectifs, plutôt que d’en entraver le progrès – en raison de la fuite des cerveaux.
Un commentaire
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