Le suspense a pris fin ce mercredi 28 octobre. Le président de la Confédération africaine de football (CAF), Ahmad Ahmad, a annoncé qu’il sollicitera un second mandat de quatre ans à la tête de l’instance continentale.
« La CAF a beaucoup changé depuis 4 ans. Je suis fier du travail accompli par mon équipe. Qu’elle soit remerciée, ainsi que les soutiens du football en Afrique et au-delà. Après réflexion et consultation, j’ai décidé de me représenter », peut-on lire sur le compte Twitter du Malgache, en poste depuis mars 2017.
La Fédération malagsy de football (FMF) a également communiqué dans ce sens. L’élection est programmée pour le 12 mars prochain. Aucune autre candidature n’a pour l’heure été déposée. La date limite de dépôt des dossiers est fixée au 12 novembre.
En juin 2019, le président de la CAF, Ahmad Ahmad avait été interpellé et placé en garde à vue à Paris pour des soupçons de corruptions par l’Office anticorruption de la police judiciaire. Mais, quelques heures après, il était ressorti libre et curieusement sans poursuites de sa garde à vue, rapporte Deutsche Welle.
Il précise qu’en avril de la même année, le secrétaire général de la CAF, l’Egyptien Amr Fahmy avait été licencié. Ce licenciement est intervenu après l’envoi de la lettre de monsieur Fahmy à la FIFA.
Dans cette lettre, Amr Fahmy accusait Ahmad Ahmad de corruption, paiement de pot de vins à plusieurs dirigeants, usage personnel de fonds de la CAF, et de harcèlement sexuel à l’encontre de plusieurs salariées de la Confédération.
Le confrère précise que la justice interne de la FIFA avait en réaction ouvert l’an dernier une enquête pour « mauvaise gestion ». Mais en attendant l’aboutissement de l’enquête, le président de la CAF reste toujours protégé par la présomption d’innocence.
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