ONU Femmes a exprimé vendredi sa vive inquiétude quant aux conséquences désastreuses du conflit soudanais sur les femmes et les filles et a appelé à une action immédiate contre les violences sexuelles.
« Comme dans toutes les crises, ce conflit aura certainement des conséquences désastreuses et disproportionnées sur la vie des femmes et des filles soudanaises. Nous sommes solidaires du peuple soudanais et restons déterminés à le soutenir », a déclaré Sima Bahous, directrice exécutive d’ONU Femmes, une entité onusienne dédiée à l’égalité des sexes.
Mme Bahous a noté que des rapports sur des violences sexuelles et sexistes « font déjà surface », craignant que ces incidents « ne deviennent plus fréquents ».
« La résilience des femmes soudanaises est une source d’espoir, leur rôle dans la recherche de la paix est essentiel, leur force en tant que travailleuses humanitaires, soignantes et protectrices est une source d’inspiration. Nous devons tenir compte de leurs appels au cessez-le-feu et à la paix et nous engager à les soutenir dans tout ce qu’elles font », a-t-elle ajouté.
Et d’appeller « toutes les parties à s’assurer qu’aucune femme ou fille ne soit affectée par ces crimes, et tous les acteurs à n’épargner aucun effort pour atténuer le risque accru ».
Mme Bahous s’est jointe au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, pour demander un cessez-le-feu immédiat au Soudan pendant l’Aïd el-Fitr, qui marque la fin du mois sacré du ramadan, afin de permettre « la poursuite de l’acheminement de l’aide humanitaire essentielle et le retour au dialogue ». Fin
Xinhua