La junte militaire du Niger a déclaré avoir réuni à ce jour tous les éléments nécessaires de preuve pour poursuivre devant les instances nationales et internationales compétentes le président déchu et ses complices locaux et étrangers, pour haute trahison et atteinte à la sûreté intérieure et extérieure du Niger.
Le colonel major Hamadou Abdourahamane a fait cette annonce dans un communiqué lu dimanche soir à la télévision nationale.
Le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) et le gouvernement de transition tiennent à informer l’opinion publique nationale et internationale que depuis les événements du 26 juillet 2023, « des allégations des plus fantaisistes et mensongères sont véhiculées par certains lobbys en relation avec des responsables politiques ouest-africains au plus haut niveau et de leurs mentors internationaux », a indiqué le communiqué.
En ce qui concerne le cas précis du président déchu, a précisé la même source, « le CNSP et le gouvernement de transition invitent toute personne de bonne volonté, éprise de paix et de justice, à s’interroger sur la sincérité de sa prétention à soutenir qu’il est séquestré, alors même que les militaires n’ont jamais investi sa résidence présidentielle et qu’il dispose encore de tous les moyens de communication ».
En outre, « le CNSP et le gouvernement de transition rappellent que le président déchu reçoit régulièrement la visite de son médecin, et que la dernière visite de ce dernier remonte au samedi 12 août 2023, de 11h30 (10h30 GMT) à 15h00 (14h00 GMT) », a ajouté le colonel major Hamadou Abadourahamane, ajoutant qu' »après cette visite, le médecin n’avait soulevé aucun problème quant à l’état de santé du président déchu et des membres de sa famille, tel que d’ailleurs confirmé par un message de l’intéressé à ses proches et aux médias internationaux ». Fin
Xinhua