Hydrimpex est une société française spécialisée dans les métiers de l’eau et de l’énergie, de la conception et la fourniture d’équipements. Elle veut devenir un acteur de premier plan en Afrique comme le confie son directeur général, Thierry Dumas, interviewé par Togo First.
Thierry Dumas a expliqué les raisons qui sous-tendent leur implantation à Lomé, énuméré leurs ambitions africaines, abordé la responsabilité sociétale de l’entreprise et les perspectives : « Le Togo est un pays stable, avec un Port en eaux profondes, pouvant accueillir nos cargaisons arrivant par bateaux. Sa situation géographique dans la sous-région et la place qu’il occupe dans la sphère financière en Afrique plus globalement avec les sièges sociaux de grandes entreprises et d’institutions, représentent des atouts considérables pour notre société » a-t-il reconnu.
Cap sur les autres pays africains
« Nous nous battons pour gagner des parts de marché afin de s’installer durablement au Togo mais également progressivement dans toute la sous-région. Nous sommes à l’écoute en permanence et nous nous adaptons aux besoins ainsi qu’aux urgences de nos clients ».
Responsabilité sociétale
« Hydrimpex a défini une politique RSE depuis plus de 06 mois par le biais d’actions diverses telles que le recrutement de collaborateurs de différentes nationalités au sein de l’entreprise. Au Togo, nous avons mis en place un bureau commercial et nous évaluons actuellement les possibilités de nous engager dans des opérations dites d’hydraulique villageoise. Nous donnons également la possibilité à nos salariés qui le souhaitent de devenir actionnaires des entreprises de distribution que nous soutenons sur le continent ».
Sensible à la situation sanitaire qui prévaut
« En dehors de toute stratégie commerciale et politique d’entreprise, face à une actualité terrible, nous venons d’envoyer au Togo des dons de masques médicaux afin de prévenir le covid-19. Ils arriveront à Lomé vers la mi-avril (…). Notre politique RSE est donc surtout axée sur le volet social. La situation sanitaire mondiale qui, par ricochet, touche de plus en plus la sous-région nous pousse à nous engager ».
HydrAfrique à court, moyen et long termes
« A court terme, il s’agit de développer la disponibilité de matériels au Togo, permettant ainsi un déploiement progressif dans l’espace Uemoa. A moyen terme, nous allons apporter notre soutien et notre expertise à HydrAfrique dans son développement en Afrique Australe et dans la région des grands lacs. A Long terme, il sera question de soutenir la création d’une entité HydrAfrique pour l’Afrique centrale à Yaoundé-Cameroun ».