La presse est à l’honneur ce 3 mai 2022 à travers sa journée qui lui a été dédiée mondialement, et qui lui permet de poser un certain diagnostic de la liberté de la presse dans le monde entier.
Au Togo, la journée a été marquée par une présentation d’un rapport de la situation de la presse au Togo par l’Observatoire Togolais des Médias (OTM) et aussi faire le bilan et les perspectives d’avenir de cette presse togolaise en mutation.
Le patron de l’OTM, Fabrice Petchezi a, dans sa présentation, fait l’état des lieux, relevé les problèmes qui minent la coopération et posé certaines conditions pouvant aider la presse à aller en avant.
Pour lui « Au Togo, le journaliste ne peut pas rêver d’une carrière en bonne et due forme », car selon lui les conditions de recrutement des journalistes dans les organes de presse se font habituellement sans un contrat signé par les deux parties, ni tenir compte du diplôme du journaliste. Et ça, c’est une particularité des entreprises de presse au Togo ».
Le patron de l’OTM a aussi reconnu que la pratique du journalisme au Togo est difficile vu que les hommes de médias sont appelés à travailler à tout moment malgré les conditions « minables ». Et le journaliste togolais ne connaît ni jour de repos, ni avantage lié aux heures supplémentaires.
« Le journalisme a une particularité. C’est un peu différent des autres professions, on n’arrive pas forcément à 7 heures pour repartir à 18 h ou à 17 h 30 avec une pause à midi, Non ! Le journaliste est prêt à travailler à tout moment même s’il y a des jours de repos, c’est ce qui fait que c’est un peu difficile de parler d’heures supplémentaires dans l’exercice du métier », a t-il révélé.
Il faut dire que cet événement a eu lieu lors du lancement de la semaine de la presse initiée par le CONAPP sur le thème « médias et résilience face aux crises actuelles ».