A l’occasion de la première Journée internationale du dialogue entre les civilisations, récemment instituée par une résolution de l’ONU, l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a souligné lundi que le dialogue interculturel était essentiel à la construction d’un avenir durable.
« C’est un moyen de se comprendre, de coopérer et de développer la confiance », a souligné dans un message vidéo Gabriela Ramos, sous-directrice générale de l’UNESCO pour les sciences humaines et sociales.
Face à des défis mondiaux tels que le changement climatique, les pandémies, les conflits et les inégalités socio-économiques, elle a souligné la nécessité d’élaborer des solutions coopérative pour remédier aux « niveaux record de xénophobie, de racisme et de polarisation qui érodent le tissu de nos sociétés ».
Le dialogue interculturel « permet de célébrer et de tirer parti de la diversité », et constitue un « outil de paix et d’inclusion », a-t-elle affirmé, ajoutant qu’à l’heure actuelle, 1,5 milliard de personnes vivaient dans des pays où les capacités de dialogue restaient faibles.
L’UNESCO est prête à travailler de concert avec tous ses partenaires et à faire de la Journée internationale un catalyseur d’actions efficaces, a indiqué Mme Ramos, saluant le soutien apporté à « RISE » (Renforcer le dialogue interculturel, la solidarité et l’équité), une initiative phare de l’UNESCO.
La 78e session de l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté vendredi à l’unanimité une résolution proposée par la Chine afin d’instaurer la Journée internationale du dialogue entre les civilisations. La résolution stipule que toutes les réalisations civilisationnelles sont « l’héritage collectif de l’humanité », prône le respect de la diversité et souligne « le rôle crucial du dialogue » dans le maintien de la paix mondiale et la promotion du développement commun. Fin
Xinhua
Lire aussi : FInab 2024 : une célébration culturelle majeure du 23 au 28 avril à Cotonou