Le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, a appelé mercredi à une participation accrue des femmes et des filles dans l’espace technologique.
Il a lancé cet appel à l’occasion des célébrations de la Journée internationale des droits des femmes, fêtée chaque année le 8 mars. L’UA la commémore cette année sous le thème « DigitALL : Innovation et technologie pour l’égalité des sexes – Les 20 ans du Protocole de Maputo ».
Selon lui, ce thème est aligné sur plusieurs priorités de l’UA visant à maximiser les dividendes des technologies électroniques et de l’information pour les femmes en tant que moyen de contribuer à leur développement durable grâce à une participation accrue et égale des femmes et des filles dans l’espace technologique.
« Les femmes, en particulier les jeunes femmes, devraient être au cœur de cette transformation numérique », a estimé M. Faki.
« A moins que nous ne nous concentrions sur les contributions des femmes dans les domaines de la science, de la technologie, de l’ingénierie, des arts et des mathématiques, dans un monde où l’innovation est monnaie courante, notre programme de développement sera compromis », a-t-il averti.
M. Faki a dit noter que l’édition 2023 de cette journée internationale avait eu lieu alors que le continent africain célèbre le vingtième anniversaire du Protocole à la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples relatif aux droits de la femme en Afrique, populairement connu sous le nom de Protocole de Maputo, adopté par 42 parties au Mozambique en juillet 2003.
« Mais la route reste longue et beaucoup reste à faire », a-t-il dit.
Moussa Faki Mahamat a estimé que ce phénomène avait montré clairement que l’innovation et la technologie étaient des accélérateurs centraux pour le développement sur le continent africain, et plus particulièrement à travers les contributions pionnières passées et présentes, apportées par les femmes dans ce domaine.
« Je souhaite donc que nous examinions des solutions essentielles aptes à combler la fracture numérique entre les sexes et que nous fassions des femmes, en particulier des jeunes femmes et des filles, un groupe d’intérêt prioritaire dans ce secteur de développement du futur pour parvenir à l’égalité des sexes en Afrique et au-delà », a-t-il conclu. Fin
Xinhua