Le Ghana a demandé une suspension du Tchad de l’Union africaine en raison d’une prise de pouvoir assimilée à un coup d’État car la Constitution n’a pas été respectée », révèlent les confrères de « Africa News » concernant la situation qui prévaut au Tchad près le décès du président Idriss Déby, remplacé par son fils Général Mahamat Idriss Déby.
Pour le moment, disent les confrères, aucune sanction n’a été prise contre le Tchad alors que la commission de l’Union africaine est présidée par le Tchadien Moussa Faki Mahamat, ancien ministre des Affaires étrangères d’Idriss Déby.
Le chef de la junte militaire, écrit « Africa News », a fait procéder à des dizaines d’arrestations depuis le début des manifestations contre le nouveau pouvoir. Plus de 700 personnes doivent être entendues après les violents affrontements contre la police. Ces personnes, des jeunes en majorité, sont accusés de « Destruction de biens publics et privés », « troubles à l’ordre public » ou encore « coups et blessures ».
Au moins six manifestants ont été tués dans les manifestations, selon le Conseil militaire de transition, tandis que l’opposition et la société civile avancent un bilan d’au moins huit morts.
Lire aussi : Tchad : l’Union africaine réagit