Les experts de la République du Congo et du Gabon, ainsi que les représentants des partenaires se retrouvent du 15 au 19 mai à Brazzaville pour finaliser l’accord-cadre de coopération transfrontalière.
Les questions liées à la délimitation des frontières sont souvent à l’origine des malentendus voire des conflits entre des pays appartenant à une même région ou à un ensemble économique régional.
A l’ouverture de la réunion, le directeur de cabinet du ministre congolais de l’Intérieur Séraphin Ondélé, a indiqué que si l’Afrique veut se développer, elle devrait s’unir, transformant les barrières internes en espaces de sécurité et de progrès.
Selon lui, les frontières représentent un enjeu politique majeur pour la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) qui regroupe le Congo, le Gabon et d’autres pays de la région.
« C’est un enjeu politique sous-régional majeur à l’effectivité duquel travaille le Congo avec ses voisins de la CEEAC. Enjeu qui s’inscrit dans le programme frontalier de l’Union africaine (UA) qui prescrit aux Etats de délimiter et de démarquer leurs frontières communes dans la paix, la compréhension mutuelle en évitant les velléités hégémoniques. C’est un appel pour une Afrique sans conflit frontalier », a-t-il déclaré. Fin
Xinhua