Le commissaire européen à l’Energie Kadri Simson a annoncé que l’Union européenne (UE) était désormais préparée à l’éventualité que le gaz russe ne transite plus par l’Ukraine lorsque le contrat de transit en cours aura expiré à la fin de l’année.
« L’Europe centrale et l’Europe du Sud-Est ont diversifié leurs options d’approvisionnement pour remplacer entièrement les 14 milliards de mètres cubes de gaz russe qui transitent encore par l’Ukraine », a indiqué Mme Simson lors d’une conférence de presse donnée à l’issue d’une réunion des ministres européens de l’Energie.
Elle a souligné que les terminaux de gaz naturel liquéfié (GNL) nouveaux et existants avaient une capacité suffisante, que les infrastructures de transport nécessaires étaient en place et que de multiples voies d’approvisionnement alternatives étaient disponibles pour les importations de gaz sous forme de GNL. ou par le biais de gazoducs.
Le contrat de transit entre l’Ukraine et la Russie, qui permet au gaz russe de transiter par l’Ukraine, doit expirer en décembre. Depuis 2022, l’UE a réduit activement ses importations de combustibles fossiles russes en raison de la situation géopolitique.
En juin de cette année, le Conseil de l’UE a adopté son 14e paquet de sanctions contre la Russie, qui comprend notamment l’interdiction de recharger le GNL russe dans un pays de l’UE en vue de son transport vers un pays tiers.
Malgré ces efforts, les volumes de gaz russe à destination de l’UE ont augmenté ces derniers mois, ce que Mme Simson a attribué à des « circonstances passagères ».
Xinhua
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