En plein cœur d’une Région en proie à de multiples défis sécuritaires, l’Alliance des États du Sahel (AES) annonce une série de mesures militaires d’envergure. Les pays membres affichent une volonté commune de protéger leurs territoires et leurs populations contre des menaces jugées de plus en plus pressantes. Cette annonce a été officialisée dans une déclaration du Collège des chefs d’État de la Confédération des États du Sahel (AES), ce dimanche 22 décembre.
Le Collège des Chefs d’État de l’AES a annoncé une mise en alerte maximale des forces de défense et de sécurité. Les armées du Burkina Faso, du Mali et du Niger se retrouvent ainsi placées dans un état de “préparation opérationnelle maximale”. Concrètement, cela signifie un renforcement des patrouilles, une intensification de la surveillance et une capacité de réaction immédiate. Cette posture vise autant à dissuader qu’à prévenir toute tentative de déstabilisation, précise la déclaration.
L’initiative la plus audacieuse reste sans doute la création d’un théâtre unique d’opérations militaires. Cette mesure, qui complète les théâtres nationaux existants, instaure une coordination centralisée entre les 3 pays. Le but est d’optimiser l’efficacité des opérations contre des menaces transfrontalières. Pour les analystes, cette décision marque une étape décisive dans l’histoire de la coopération militaire régionale.
Mais la stratégie de l’AES ne s’arrête pas aux mesures militaires. L’appel adressé aux populations traduit une vision inclusive de la sécurité. « Nous appelons à redoubler de vigilance et à collaborer avec les forces de sécurité en signalant tout comportement suspect », souligne la déclaration officielle. Une manière de rappeler que chaque citoyen a un rôle à jouer dans la lutte contre le terrorisme et la prévention des crises.
Alors que la situation reste tendue, ces annonces traduisent une mobilisation sans précédent. En renforçant leur unité et en impliquant les populations, les pays du Sahel montrent qu’ils sont prêts à relever les défis d’un avenir incertain. À travers cette stratégie, c’est aussi un message de résilience et d’espoir qui émerge dans une région en quête de stabilité.
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Ces nouvelles mesures interviennent dans un contexte marqué par le retrait des troupes françaises, symbole d’une influence postcoloniale dans le Sahel. Parallèlement, les Etats de l’AES ont déjà annoncé avoir déjoué plusieurs complots visant la sûreté intérieure des États membres. Ils sont ainsi engagés à préserver leur souveraineté. De surcroît, le départ de ces pays de la Cédéao traduit une rupture stratégique majeure, signifiant leur désir de maîtriser pleinement leur destin sécuritaire et politique.