La stratégie de défense de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) contre l’insécurité, notamment le terrorisme, sera bientôt opérationnelle à travers une Force conjointe qui va « mener des opérations à grande échelle « , a indiqué jeudi sur les ondes de la radio nationale malienne ORTM le chef d’État-major général du Niger, Moussa Salaou Barmou. Il s’est exprimé au lendemain de la tenue à Bamako du Comité des chefs d’état-major généraux des armées de l’AES.
Instaurée sur recommandation de la Confédération de l’AES, cette structure est chargée d’élaborer un plan d’action pour assurer la défense et la sécurité du Burkina Faso, du Mali et du Niger. Selon le chef d’État-major du Niger, ce plan d’action a été élaboré pour apporter « des réponses allant dans le cadre de la sécurisation de la région, confronté non seulement au terrorisme, à la criminalité transnationale organisée, mais aussi à des velléités de déstabilisation ».
« Vous allez bientôt voir des opérations à grande échelle pour bien assurer la sécurité des personnes et des biens dans notre espace », a-t-il déclaré, en exhortant les populations des trois pays à continuer à faire « preuve de résilience » et à avoir davantage de confiance aux forces de défense et de sécurité de l’alliance. Rendu compte de l’audience accordée aux membres du comité par le président malien, le général Assimi Goïta, il a indiqué que ce dernier avait donné aux chefs d’état-major de l’AES « des conseils éclairés pour passer à la concrétisation, à l’opérationnalisation de la Force conjointe confédérale ».
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Créée le 16 septembre 2023, l’AES a pour objectif de permettre à ses trois membres (Burkina Faso, Mali et Niger), confrontés aux mêmes réalités politiques, économiques et sécuritaires, de trouver des solutions pérennes aux maux dont ils souffrent, notamment l ‘insécurité liée au terrorisme.
Xinhua