Le 8 mars est célébrée dans le monde comme la Journée internationale des femmes. Une initiative instituée par les Nations unies. Elle est placée cette année sous le thème : « Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes ».
A la faveur de ce thème, il est à noter que depuis la nuit des temps de l’informatique jusqu’à l’ère actuelle de la réalité virtuelle et de l’intelligence artificielle, les femmes ont apporté un nombre incalculable de contributions au monde numérique dans lequel nous évoluons de plus en plus. Leurs réalisations se sont imposées contre vents et marées dans un secteur qui ne les a jamais véritablement accueillies ni valorisées.
Cette journée est habituellement organisée autour des actions de sensibilisation et de mobilisations dédiées à la lutte pour les droits des femmes, l’égalité et la justice.
Plusieurs événements et initiatives ont lieu à travers le monde à cette occasion notamment pour : réfléchir, échanger, se mobiliser pour l’égalité entre les femmes et les hommes ;
faire le point sur ce qui a été fait et ce qui reste à faire sur la question de la place des femmes dans la société.
C’est aussi l’occasion de mettre en avant les initiatives qui placent les femmes au cœur de la création ainsi que leur participation à la vie sociale, politique et économique.
Aujourd’hui il se dessine un écart persistant entre les sexes en matière d’accès au numérique ce qui empêche les femmes d’exploiter pleinement le potentiel des technologies.
« En cette Journée internationale des femmes, nous appelons les gouvernements, les activistes et le secteur privé à intensifier leurs efforts pour rendre le monde numérique plus sûr, plus inclusif et plus équitable. Face à la multiplicité des crises mondiales, nous avons une chance de créer un avenir meilleur, non seulement pour les femmes et les filles, mais aussi pour toute l’humanité et la vie sur Terre », a précisé Mme Sima Sami Bahous Directrice exécutive d’ONU Femmes.
Par ailleurs, la menace omniprésente de la violence en ligne fondée sur le genre à laquelle s’ajoute l’absence de recours juridique les contraint trop souvent à quitter les espaces numériques qu’elles occupent.
Dans le même temps, les technologies numériques offrent de nouvelles perspectives pour l’autonomisation au niveau mondial des femmes, des filles et d’autres groupes marginalisés. De l’apprentissage numérique tenant compte des questions de genre aux soins de santé sexuelle et reproductive facilités par la technologie, l’ère numérique représente une occasion unique d’éliminer toutes les formes de disparité et d’inégalité.