Les pays africains doivent adopter les outils numériques dans leurs efforts pour augmenter le rendement des cultures face aux chocs climatiques, a déclaré lundi Qu Dongyu, directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
Les technologies géo-spatiales et numériques sont devenues cruciales pour relever les défis auxquels sont confrontés les agriculteurs, notamment les ravageurs, les maladies et les phénomènes météorologiques extrêmes, a-t-il indiqué, lors d’un point de presse à Nairobi, la capitale du Kenya.
Selon M. Qu, « Il est temps d’adopter les outils numériques, car ils sont essentiels dans la gestion des cultures émergentes et réémergentes, des maladies animales et zoonotiques et des ravageurs qui sont en augmentation avec l’avènement du changement climatique ».
Félicitant par ailleurs le Kenya d’avoir rejoint la coalition alimentaire mondiale lancée par la FAO pour favoriser des systèmes agro-alimentaires durables, il a également noté que les outils numériques sont capables d’aider à sensibiliser à l’atténuation des effets néfastes du changement climatique, ajoutant que la FAO continuera à soutenir le Kenya dans l’adoption de techniques agricoles transformatrices pour stimuler la production alimentaire.
Appelant enfin les autorités kényanes à soutenir la production et la consommation de mil, car c’est une culture miracle qui peut grandement aider à assurer la sécurité alimentaire dans les terres arides, il a indiqué que la FAO tient à faire en sorte que le Kenya et d’autres Etats membres réalisent une meilleure production et nutrition, et que les populations puissent bénéficier de moyens de subsistance transformés. Fin
Xinhua