La journée mondiale de la liberté de la presse a été commémorée le 3 mai dernier autour du thème : » Liberté de presse comme moteur de tous les autres droits humains ». En différé, le Centre d’information des Nations Unies (CINU) a organisé ce mardi 23 mai 2023 à Lomé, une rencontre d’échanges et de partage d’information sur l’importance de la liberté d’expression dans les médias avec les étudiants de l’Institut des sciences de l’information, de la communication et des arts (ISICA).
C’était à l’Institut Confucius sur le campus universitaire, en présence du ministre de la Communication et des arts, Prof Akodah Ayewouadan, du directeur de l’ISICA, Prof Akue Adotevi Mawusse Kpakpo, de la responsable du CINU, Mme Nadiétou Zibilila ainsi que des enseignants chercheurs de l’UL.
L’occasion a permis au ministre de la Communication d’expliquer aux étudiants, les fondements du métier du journalisme, ses défis et enjeux afin qu’ils puissent contribuer plus tard à la consolidation de la liberté d’expression.
Selon la responsable du CINU, Mme Nadiétou Zibilila, il était important d’organiser cette rencontre avec l’ISICA, une école qui forme de futurs journalistes du pays.
» Le message principal était de montrer aux étudiants, l’importance de la liberté d’expression de la presse dans toute la communauté. C’est une manière de leur faire voir les réalités auxquelles ils seront confrontés demain sur le terrain parce qu’être journaliste, c’est confronté permanemment à une responsabilité « , a-t-elle laissé entendre.
Pour Prof Ayewouadan, avec les étudiants, le défi est de replacer la liberté d’expression au cœur même de la construction des droits de l’homme car indique-t-il, « Dans leur formation, il est décisif qu’ils construisent leur indépendance, il est décisif qu’ils acquièrent les fondamentaux du journalisme pour continuer à consolider leur liberté d’expression. Cette liberté de la presse que nous souhaitons être le moteur des droits de l’homme ».
« Au Togo, il y a un travail de fond qui se fait avec le secteur. Ce travail nous permet de rencontrer régulièrement les journalistes, les patrons de presse, les syndicats entre autres et nous permet également de discuter de l’évolution du secteur, des choses qui peuvent être réaménager pour consolider le journaliste lui-même dans son métier. Je suis confiant que cette relation permanente continue de nous permettre d’avancer dans la consolidation de la liberté d’expression », a-t-il indiqué.
Instaurée par les Nations Unies en 1993, la journée mondiale de la liberté de la presse constitue également une réponse à l’appel des journalistes africains qui, en 1991, ont proclamé la Déclaration de Windhoek sur le pluralisme et l’indépendance des médias.
Cette journée rappelle aux gouvernements la nécessité de respecter leur engagement en faveur de la liberté de la presse.