Bouteille d’un litre vide posée sur des briques, entonnoir plongé dans un bidon jaune de 25 litres, tel est le stand indicatif de la vente du carburant frelaté le long des rues. Cette pratique, dont raffolent des automobilistes et des motocyclistes, est une « marque déposée » d’un trafic en Afrique subsaharienne surtout, le Togo y compris.
En dépit des efforts des autorités pour l’éradiquer, la distribution du carburant frelaté demeure une pratique courante dans un certain nombre de pays d’Afrique subsaharienne, comme le retracent des confrères sur « 24haubenin.bj » et « scidev.net » dans un dossier.
Selon Boukary Kaboré, ingénieur en hygiène-qualité-sécurité-environnement au laboratoire qualité de l’environnement à Ouagadougou, « Il est évident que du carburant de mauvaise qualité a un impact direct sur les concentrations des particules fines dans l’air, notamment les composés soufrés, azotés et les composés organiques volatiles en général ».
Les mauvaises conditions de stockage (dans des récipients ayant des résidus d’autres produits comme de l’eau, de l’huile, ou du gasoil) et les manipulations diverses (mélanges avec d’autres produits comme du pétrole lampant pour en augmenter la quantité) en altèrent la qualité. L’intégralité du dossier à lire ici.