Pour renforcer sa compétitivité sur la scène internationale, le secteur agricole togolais, pivot de l’économie nationale, vient de recevoir un rappel. Ce vendredi 20 décembre, la ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale, Kayi Mivedor-Sambiani, a insisté sur l’importance cruciale de respecter les procédures d’exportation des produits agricoles et leurs dérivés.
« Toute exportation des produits agricoles et leurs dérivés est soumise à des formalités d’expertises de la Direction du conditionnement des produits (DCP), contre délivrance des bulletins d’analyse et de certificats de qualité », a précisé la ministre. Cette disposition, prévue par le décret du 11 août 2021 et son arrêté d’application, fixe des règles précises que les exportateurs doivent scrupuleusement respecter.
Ce rappel, adressé à tous les acteurs du secteur, intervient dans un contexte où la qualité et la conformité des produits sont des critères incontournables pour s’imposer sur les marchés extérieurs. Les exportateurs sont ainsi invités à « prendre les dispositions nécessaires pour l’obtention des bulletins d’analyse avant embarquement de toutes les cargaisons ». Ce processus garantit la crédibilité des produits togolais. De plus, il assure leur conformité aux exigences croissantes des réglementations internationales en matière de qualité et de sécurité alimentaire.
Pour les acteurs du secteur, cette information est une opportunité de renforcer leur compétitivité. Respecter ces standards leur permet non seulement de se conformer aux attentes des consommateurs, mais également de protéger leurs propres intérêts économiques en évitant les risques de rejet ou de sanctions des produits sur les marchés internationaux.
Lire aussi : La BAD réaffecte 1,75 milliard de francs CFA au profit du secteur agricole togolais
Cette déclaration de la ministre s’inscrit dans une stratégie plus large visant à consolider la place du Togo comme acteur incontournable dans le commerce agricole mondial. Dans un contexte où l’accès aux marchés extérieurs reste un enjeu crucial, ce rappel met en lumière la nécessité d’allier rigueur et responsabilité pour garantir un avenir prospère au secteur.
Cette mise au point de Kayi Mivedor-Sambiani résonne comme un appel à l’excellence dans le secteur. Si les acteurs du secteur s’approprient ces exigences, le Togo pourra renforcer sa présence sur les scènes régionale et internationale. Cette démarche pourra aboutir à une transformation du secteur agricole du pays en un véritable moteur de développement économique et social.