L’Alliance nationale pour le changement quitte la Concertation nationale des acteurs politiques (CNAP). C’est ce qui ressort d’une lettre adressée au ministre Payadowa Boukpessi en date de ce lundi 12 juillet signée par son président Jean-Pierre Fabre, rapporte « global actu ».
Le confrère précise que dans son message à la nation, le président de ce parti, Jean-Pierre Fabre a sérieusement douté des travaux de la CNAP. Il se tournait vers la jeunesse togolaise pour prendre ses responsabilités.
Il note que c’est dans une première lettre adressée le 27 mai dernier au ministre en charge de l’administration territoriale, Payadowa Boukpessi que les vraies raisons des inquiétudes de l’ANC ont été clairement lues.
Et c’est ce lundi que le parti apprend à l’opinion qu’il a adressé une seconde lettre au même ministre pour, dit-il, « clarifier la situation avant de poursuivre les discussions au sein de la CNAP ».
Le confrère rappelle que le ministre a déféré à la demande du parti puisque le 1er juillet dernier, il a reçu ses représentants. Mais la rencontre n’a véritablement accouché que d’une souris.
Ainsi pour le président de l’ ANC, Jean Pierre Fabre dans sa lettre précise que « Lors de cette rencontre qui a eu lieu le 1er juillet 2021, nous avons réitéré nos préoccupations ainsi que nos propositions. Malheureusement, cette démarche n’a pas trouvé une oreille attentive de votre part ».
Pour l’ANC, rester à la CNAP, signifie avoir un rôle d’accompagnateur et de faire-valoir, pour, dira le président, « une opération de saupoudrage ou de replâtrage du cadre électoral de notre pays ».
Et pour M. Lawson « Il y a la volonté de part et d’autre de parvenir à des solutions qui peuvent améliorer le cadre électoral dans notre pays, assainir les commissions de vie politique dans notre pays. Nous prendrons notre part avec toutes les contributions qui peuvent concourir à améliorer le climat politique et socio-économique du pays ».