Pour accroître l’apport des pays africains au système financier mondial, la Banque africaine de développement (BAD) veut poser les bases d’une nouvelle réflexion. Les prochaines Assemblées annuelles vont ainsi permettre de réfléchir sur les défis économiques actuels auxquels sont confrontés les Etats membres. Elles vont se dérouler du 27 au 31 mai 2024 à Nairobi au Kenya.
Ces assemblées annuelles veulent davantage miser sur l’accélération de la transformation structurelle en Afrique. Elles ont justement pour thème : « La transformation de l’Afrique, le Groupe de la Banque africaine de développement et la réforme de l’architecture financière mondiale ». Devant la presse ce mercredi 3 avril, le secrétaire général du Groupe de la Banque, Vincent Nmehielle et Kevin Urama, économiste en chef et vice-président chargé de la Gouvernance économique et de la Gestion des connaissances, ont situé l’opinion sur le bien-fondé de cette rencontre. Selon eux, les échanges vont permettre la mise en œuvre des solutions concrètes grâce auxquelles la BAD et d’autres banques multilatérales de développement pourront répondre de façon efficiente et rapide. Ceci, dans la perspective d’accroître les ressources nécessaires au développement durable de l’Afrique.
Ces assemblées seront l’occasion pour les Etats membres de passer en revue les moyens par lesquels ils peuvent répondre à l’appel qui leur a été lancé en vue de créer une meilleure synergie de travail. Une unicité d’action qui va concourir à augmenter de manière significative les ressources destinées au développement durable du continent. « Malgré une croissance économique soutenue au cours des deux dernières décennies, la transformation économique de l’Afrique reste incomplète. Les événements du savoir exploreront donc la meilleure façon d’accélérer la transformation structurelle à travers le continent. Ces événements traiteront également de l’importance d’une architecture financière mondiale reconfigurée en tant que moteur de la transformation structurelle », a indiqué Vincent Nmehielle.
Les échanges vont ainsi explorer donc la meilleure façon d’accélérer la transformation structurelle à travers le continent. Pour Kevin Urama, l’Afrique est vraiment le moteur de cette conversation.
Pour cette année, plus de 4.000 délégués et participants, sont attendus aux Assemblées annuelles de Nairobi.
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