C’est un enseignant d’histoire, mais il semble tout ignoré de l’histoire de la loi du 10 mars au Togo. Mais la loi reste la loi, elle est dure et elle ne ménage même pas ceux qui ignorent la loi. Et ce n’est pas la directrice régionale de l’éducation (DRE) Maritime qui dirait le contraire.
À Aneho, les faits dont sont coupables notre enseignant d’histoire et géographie pourraient s’apparenter à une fiction filmique ou romanesque avec l’espoir que les belles vacances qui s’annoncent soient favorables à l’heros ou à l’héroïne.
Mais que non. Nous sommes en plein dans une réalité impitoyable pour l’enseignant qui réalise la triste prouesse de mettre en parenthèse le cursus scolaire de son élève tout en signant l’arrêt de son propre job .
De quoi est-il question au juste? En effet, ce sont nos confrères de « Global Actu » qui informent que dans un complexe scolaire privé du nom de ‘Le bon’ dans l’inspection d’enseignement secondaire général Aného (IESG Aného), un enseignant vient de se faire virer après avoir été reconnu coupable de relations sexuelles avec une élève, voire de la grossesse de cette dernière.
Selon la Direction régionale : « L’intéressé a reconnu être coupable de la grossesse de l’élève « .
Aux termes de cette sanction disciplinaire, la DRE instruit tous les chefs d’établissement de tous les ordres d’enseignement de la région à prendre toutes les mesures pour que le mis en cause ne soit pas recruté.
L’enseignant ignore t-il qu’au Togo, les relations sexuelles avec les élèves sont interdites, d’abord par une loi du 10 mars et ensuite par une loi de décembre 2022 portant protection des apprenants contre les violences à caractère sexuel au Togo.
Selon l’article 19 de cette loi, « quiconque et enceinte une apprenante, régulièrement inscrite dans un établissement d’enseignement ou dans un centre d’apprentissage ou de formation professionnelle, encourt une peine d’emprisonnement d’un an à 5 ans et d’une amende d’un million à 5 millions de francs CFA.
La peine se double si l’auteur de la grossesse est une personne abusant de l’autorité que lui confèrent ses fonctions. Ces dispositions ne sont pas applicables si, au moment de la survenue de la grossesse, l’apprenant a atteint l’âge de la majorité légale.