Lancé en 2011, le BEAR est un projet global visant à remédier au chômage des jeunes et aux déficits de compétences en Afrique subsaharienne, indique l’UNESCO.
La troisième phase du projet BEAR – Une meilleure éducation pour l’essor de l’Afrique – a été lancée en Afrique de l’Ouest. Son objectif est d’améliorer l’enseignement et la formation techniques et professionnels (EFTP) pour les rendre plus réactifs à l’économie du continent. Mis en œuvre par l’UNESCO et financé par la Corée du Sud en Afrique, le projet BEAR III vise à améliorer les possibilités d’emploi des jeunes et à renforcer les économies en Afrique subsaharienne en répondant aux exigences d’un marché de travail en pleine évolution.
Les nouveaux pays bénéficiaires du projet BEAR (Better Education for Africa’s Rise project) en Afrique de l’Ouest sont la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Nigeria et la Sierra Leone. Le BEAR III s’appuie sur les plans et priorités de développement de chaque pays, a précisé l’UNESCO. Dans sa troisième phase, le BEAR vise à accroître la pertinence de l’EFTP par rapport aux besoins de l’économie, à améliorer sa qualité en renforçant les capacités des formateurs et des institutions et à optimiser la perception et l’attractivité de l’EFTP auprès des jeunes, des entreprises et de la société.
Le projet BEAR se présente comme « une initiative globale visant à remédier au chômage des jeunes et aux déficits de compétences en Afrique subsaharienne ». Il a été mis en œuvre dans la zone qui couvre environ 40 pour cent de la région subsaharienne, avec 59 pour cent de la population vivant dans la région. Dans le cadre du BEAR III, un soutien continu sera également apporté à l’Éthiopie, au Kenya, à Madagascar, à la Tanzanie et à l’Ouganda, pays impliqués dans le projet BEAR II, afin d’assurer la durabilité des efforts précédents. Dans sa première phase, le projet BEAR a couvert le Botswana, la République démocratique du Congo, le Malawi, la Namibie et la Zambie.
dpa
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