Les conflits, la pandémie de COVID-19 et le changement climatique ont exposé la vulnérabilité de l’Afrique aux fluctuations externes, rendant plus évidente que jamais l’urgence d’une transformation structurelle à l’échelle du continent, a déclaré l’Union africaine (UA).
« Les faibles niveaux de diversification économique et de création de valeur ajoutée, associés aux effets négatifs des crises récurrentes, entravent les efforts de l’Afrique pour parvenir à une croissance inclusive, un développement durable et une prospérité accrue », a indiqué l’UA dans un communiqué publié lundi.
Cette déclaration survient à la veille de la sixième édition du Congrès des économistes africains (CAE) de l’UA, qui se tiendra sous le thème « Financer le développement de l’Afrique au-delà de la crise ». Le congrès se penchera sur diverses questions cruciales pour les pays africains, qui s’efforcent en ce moment de remédier à leur déficit de financement pour réaliser la vision d’avenir, les aspirations et les objectifs de l’Agenda 2063 de l’UA.
Selon l’UA, le CAE, qui se tiendra du 6 au 8 décembre à Lusaka, la capitale zambienne, rassemblera des économistes africains venus du continent ou de la diaspora dans le but d’approfondir la compréhension du lien entre les flux financiers illicites, la gestion de la dette et le développement en Afrique.
Cette réunion sera l’occasion de discuter des perspectives de développement de l’Afrique face aux retombées de la pandémie de COVID-19, aux conflits récurrents et aux effets néfastes du changement climatique, a-t-elle indiqué.
Le CAE, un événement biennal, est une plateforme de dialogue politique continentale qui vise à analyser les problèmes économiques émergents essentiels à la transformation de l’Afrique, dans le but de concevoir et de mettre en œuvre des solutions optimales. Fin
Xinhua