La solution de finance numérique se veut être la première Néo-banque de la diaspora africaine en Europe.
Faciliter l’installation de la diaspora africaine en Europe et lui permettre de disposer d’une carte de paiement internationale afin d’effectuer des virements internationaux, notamment vers l’Afrique, tel est l’objectif de l’application financière « Moneco ». Développé par Bilal Dahlab, Shams Radjabaly et Jimmy Kuassi Kumako, trois amis d’origine algérienne, malgache et béninoise, la solution digitale se veut être « la première Néo-banque de la diaspora africaine en Europe ».
L’application mobile offre à ses utilisateurs la possibilité d’ouvrir un compte bancaire « en cinq minutes » afin de bénéficier d’une carte internationale et d’effectuer des transferts d’argent gratuits et instantanés vers l’Europe et l’Afrique. Pour cela, il suffit de se munir d’un passeport, d’un téléphone mobile et d’une adresse en Europe.
« Nos familles respectives ont toujours eu des difficultés à nous transférer de l’argent vers les pays européens où nous résidons. De plus, beaucoup de nos amis qui venaient d’Afrique pour s’installer en France et qui souhaitaient ouvrir un compte étaient refusés dans de nombreuses banques », témoignent les promoteurs de la fintech Moneco dans un entretien accordé à la dpa.
« Nous nous sommes donc dits qu’il pouvait être intéressant de créer un service qui faciliterait l’ouverture d’un compte bancaire pour notre diaspora, tout en ajoutant un service efficient de transfert d’argent vers l’Afrique », ajoutent-ils. Pour les trois associés, la finance numérique était « le meilleur moyen » pour atteindre ces objectifs.
Lancée en février 2022, Moneco s’attèle actuellement à lancer de nouveaux services financiers au profit de la diaspora comme un compte multidevises. Employant une équipe de neuf personnes réparties entre Paris et Cotonou, la fintech a été sélectionnée, l’été dernier, pour participer à l’incubateur des entreprises « Y Combinator » basé dans la Silicon Valley.
dpa