Le Conseil National des Patrons de Presse (CONAPP) a procédé ce jeudi 28 avril au lancement de la deuxième édition de « La semaine de la presse » après celle de 2021 itinérante et qui a sillonné plusieurs villes de l’intérieur du pays. Cette seconde édition est axée autour du thème « Média face à la résilience des crises actuelles »
Pour le président du conseil national des patrons de presse (CONAPP), El Hadj Tchagnao Arimiyao, cette édition de la semaine de la presse sera meublée de plusieurs activités dont la formation.
« Le nouveau code nous impose d’aller vers le formel et le formel nous amène à devenir des sociétés de presse. Raison pour laquelle nous avons choisi parmi les thèmes autour desquels nous allons faire la formation de nous rassembler autour d’une table pour apprendre ou aller à l’école du management d’une société de presse. Il faut que nous sachions comment est-ce qu’il faut faire pour créer une société de presse, comment l’entretenir et comment la rendre viable. C’est très important parce que le nouveau code entrera dans sa vive action à partir de 2023 et qui ne sait pas comment créer et entretenir une société ne pourra pas nager avec ce nouveau code à partir de 2023 » a t-il fait comprendre.
Aussi pour le président, le journalisme est un moyen de sensibilisation de formation et d’information donc c’est l’occasion pour la presse de lutter contre certains phénomènes qui tromatisent la sous région aujourd’hui comme le terrorisme, le djihadisme et de l’extrémisme violent. « Nous avons pensé que la presse a un rôle très important à jouer aux côtés des gouvernants. Pendant longtemps beaucoup ont pensé que la lutte contre le terrorismes, le djihadisme et l’extrémisme violent n’est que l’apanage des autorités du pays où mieux des forces de sécurité de défense. La presse a un volet sociale qui l’importe » a relevé le président du CONAPP.
Au-delà de ces sujets, la semaine de la presse sera aussi une aubaine pour discuter des problèmes qui minent le secteur et qui amènent les confrères à écoper des sanctions au niveau des instances de régulation que ce soit au niveau de la HAAC ou au niveau de l’observatoire togolais des médias.
Cette initiative du CONAPP, permettra aussi de discuter des conditions de la presse togolaise, de parler du professionnalisme et de vulgariser le métier au sein de la population.