L’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) et la Dynamique Mgr Kpodzro sont toujours à couteaux tirés. C’est du moins, ce qu’on peut retenir de la sortie de Mme Kafui Brigitte Adjamagbo-Johnson, première responsable de la DMK.
L’agence de presse « Afreepress », révèle qu’au niveau de Jean-Pierre Fabre la même tension est remarquable. Il précise que lors de sa conférence de presse le 2 août 2021 dernier, l’homme politique de l’ANC avait déclaré être lésé par les discours « mensongers » prononcés par Madame Brigitte Adjamagbo-Johnson dans le cadre des élections présidentielles, faisant état d’un certain arrangement entre lui et le régime pour avoir le poste de maire de la commune Golfe 4. Et pour espérer une nouvelle collaboration avec les premiers responsables de la DMK, M. Fabre avait exigé des excuses publiques de la part de Mme Adjamagbo-Johnson et de son regroupement.
Le confrère note que la réponse du berger à la bergère est venue plusieurs mois après cette exigence et on peut comprendre que les excuses réclamées risquent de ne jamais arriver. Car pour la Coordinatrice de la DMK, le combat politique doit viser l’intérêt commun et non l’intérêt d’une personne.
« Le combat que nous menons, n’est pas un combat pour des intérêts privés et particuliers (…). Je suis amenée à entrer en relation avec d’autres acteurs politiques parce que je suppose que nous partageons les mêmes objectifs. C’est-à-dire défendre les intérêts du peuple. Partant de là, ce qui nous lie, c’est ce que nous devons privilégier. En ce qui me concerne en tant qu’actrice politique, c’est ce que j’ai toujours privilégié. Mais il se fait que quand vous êtes ensemble, en tant qu’humains, vous pouvez être amenés à poser des actes qui égratignent et qui font mal. J’en ai subi. J’ai plusieurs fois entendu des commentaires désobligeants sur ma personne. Mais ce n’est pas pour autant que j’ai exigé que les personnes de qui ces commentaires ont émané me présentent des excuses », a retoqué Mme Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson.
Pour la Secrétaire générale de la Convention démocratique des peuples africains (CDPA), le combat pour la démocratie au Togo doit être le leitmotiv d’une sincère union des partis de l’opposition.
« Qu’est-ce que ma personne représente face à l’intérêt supérieur? Je n’exigerai jamais des excuses pour combattre tous ceux qui poursuivent le même intérêt supérieur que moi. On ne peut pas faire ça en politique si on aime vraiment son pays et son peuple et si on prétend se battre pour lui », a-t-elle laissé entendre.