L’Orchestra Baobab a vu le jour à l’été 1970, au quartier du Plateau à Dakar, la capitale sénégalaise. Le groupe préparait une tournée en marge de ses 50 ans d’existence lorsque l’un de ses membres fondateurs, le chanteur et percussionniste Balla Sidibé s’est éteint. Un coup dur pour les membres de ce célèbre orchestre dont les musiques parcourent le monde entier.
Orchestra Baobab a été le premier groupe de musique à introduire le folklore sénégalais dans la musique afro-cubaine. Un style qui leur a valu un grand succès et des tournées internationales, explique Daniel Gomes président de l’Association des métiers de la musique au Sénégal.
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L’Orchestra Baobab doit son nom au club Baobab
Tout est parti de certains hommes d’affaires et quelques hommes politiques en mal de divertissement. Ces derniers montent un club, le club Baobab, sis au 44 rue Jules-Ferry. Ils ont donc pensé qu’il leur fallait un orchestre pour animer leur séance de rencontre. D’où la naissance d’Orchestra Baobab.
Dès le début, Balla Sidibé, chanteur originaire de Casamance, est de la partie. Il était avec son alter ego Rudy Gomis. Balla et ses compères interprétaient du jazz, les tubes français du moment et, de plus en plus souvent, des chansons cubaines.
Dans les années 70, Balla Sidibé va parfois céder la place de chanteur principal à de nouveaux venus : des jeunes griots, Laye M’Boup et Diouga Ndieng, et Thione Seck, futur roi du mbalax. L’Orchestra Baobab comptera jusqu’à 12 musiciens, précise RFI.
Selon le média, c’est à la suite de sa rencontre avec Nick Gold, producteur du Buena Vista Social Club, en 2001, que Balla Sidibé devient l’un des artisans du renouveau de l’Orchestra Baobab. C’est en ce moment que la sève afro-cubaine va irriguer les nouveaux disques d’Orchestra Baobab. C’est le début des multiples tournées internationales et de la conquête de grandes scènes.